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Abrégé de secourisme – Dr Thomas Hervé

victime dans un sac en papier posé devant la bouche pour lui faire inspirer à nouveau l'air
enrichit en CO
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qu'il expire; mais, en l'absence d'avis médical, cette technique est
actuellement déconseillée car elle s'est avérée dangereuse dans plusieurs cas : dans le sac,
le taux de dioxyde de carbone augmente mais celui de l'oxygène diminue.
- Certains font respirer le malade à travers un masque sans valve ni ballon mais l'efficacité
n'est que psychologique.
2. DIABETE ET HYPOGLYCEMIE
2.1. Le trouble
Le sucre (glucose) est un aliment indispensable aux cellules, en particulier cérébrales. Son taux dans
le sang (appelé glycémie) est contrôlé en permanence par le système nerveux et régulé par des
hormones comme l'insuline et le glucagon. Le diabétique est un malade dont la régulation de la
glycémie n'est pas normale, faisant parfois des hypoglycémies (hypo = pas assez), parfois des
hyperglycémies (hyper = trop).
L'atteinte la plus grave est le diabète insulino-dépendant ; il oblige le malade à se faire chaque jour
des injections d'insuline qui permet au glucose d'entrer dans les cellules (et fait baisser la glycémie).
Mais l'équilibre du traitement n'est pas toujours facile à atteindre car les apports (repas) et la
consommation du glucose (augmentée en cas d'activité physique, de fièvre) sont variables dans la
journée. Si le malade saute un repas, fait un effort anormal, ou exagère ses doses d'insuline, il risque
de se retrouver en hypoglycémie (et inversement).
Le diabétique non insulino-dépendant est traité par des comprimés. Le risque de déséquilibre est
beaucoup moins grand avec ce type de traitement.
Le malaise hypoglycémique peut avoir des manifestations très variables :
- fatigue, somnolence, avec pâleur et sueurs ;
- agitation voire troubles psychiatriques ;
- perte de connaissance (coma hypoglycémique) .
2.2. Bilan
- antécédents, traitement suivi (insuline, hypoglycémiants oraux) ;
- circonstances du malaise (effort, repas sauté, erreur sur la dose d'insuline) ;
- horaire du dernier repas, de la dernière injection ;
- bilan vital, état des pupilles si inconscient ;
- sueurs, pâleur, agitation, somnolence.
2.3. Conduite à tenir
En l'absence de trouble de conscience, il faut toujours tenter de «re-sucrer» la victime en donnant un
sucre ou de l'eau sucrée. Si ce traitement n'est pas efficace ou impossible à administrer (troubles du
comportement, de la conscience), un renfort médical est nécessaire.
La victime inconsciente est installée en P.L.S. et oxygénée à fort débit en attendant le médecin.


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