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Abrégé de secourisme – Dr Thomas Hervé

1.4. A savoir
- Toute suspicion de P.C.I. chez un traumatisé crânien impose son hospitalisation pour
surveillance.
- Un traumatisme cervical est toujours associé au traumatisme crânien.
- La complication fréquente des traumatismes crâniens est l'hémorragie. L'écoulement peut se
faire à l'intérieur de l'encéphale mais bien souvent il se situe au niveau des méninges,
enveloppes protectrices des centres nerveux. La poche de sang grossit peu à peu,
comprimant progressivement les structures nerveuses. Les signes de cette poussée sont la
dilatation isolée d'une pupille et la dégradation plus ou moins brutale de l'état de conscience
(perte de connaissance secondaire). Le transport rapide en milieu neurochirurgical après
visualisation de l'hémorragie grâce au scanner peut permettre d'évacuer le sang accumulé et
de sauver la victime.
2. TRAUMATISME DU RACHIS
2.1. Le trouble
Le traumatisme du rachis met en péril la moelle épinière. Celle-ci est le siège de centres nerveux et
une zone charnière entre les nerfs périphériques et l'encéphale. Elle peut être atteinte d'emblée ou,
du fait d'une fracture instable, à l'occasion d'un changement de position. L'atteinte se manifeste par la
paralysie et l'insensibilité de tous les «étages» inférieurs à la lésion: paralysie des membres inférieurs
(paraplégie), des muscles abdomino-pelviens en cas de lésion de la moelle épinière au niveau du
rachis dorsal, paralysie complète du tronc et des quatre membres (tétraplégie) en cas de lésion
cervicale.
En l'absence de signes d'atteinte nerveuse, il faut se méfier de toute douleur, déformation de l'axe
vertébral, ou sensation anormale au niveau des extrémités.
2.2. Bilan
- circonstances de l'accident (violence du traumatisme, mécanisme, notion de traumatisme
crânien) ;
- lésions présentées (de la tête aux pieds) ;
- bilan vital ;
- capacité de remuer les quatre membres, sensibilité au toucher des extrémités ;
- traitement éventuel, antécédents.
2.3. Conduite à tenir
Tout traumatisme important doit faire suspecter une atteinte du rachis, même en l'absence de signes
anormaux, et impose aux personnels de prompt secours d'effectuer un relevage en respectant l'axe
tête-cou-tronc.
En cas d'atteinte nerveuse associée, l'intervention doit être médicalisée.


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