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Abrégé de secourisme – Dr Thomas Hervé

respiratoires par absence de toux et de déglutition est important et elles sont constamment
menacées par le risque de vomissements. Mais, même en cas de coma superficiel, ces
complications ne peuvent jamais être totalement écartés.
4.2. Bilan
- circonstances (traumatisme, intoxication, maladie) ;
- traitement suivi ;
- horaire et modalités d'apparition (perte de connaissance brutale ou progressive, c'est à dire
précédée d'une période de fatigue extrême, d'agitation, de pertes de connaissances brèves) ;
- signes associés (cyanose, sueurs, odeur de l'haleine, lésions traumatiques) ;
- bilan vital ;
- réactivité à la douleur, état des pupilles ;
- température.
4.3. Conduite à tenir
La priorité chez la victime inconsciente qui respire est la protection des voies respiratoires par
l'installation en position latérale de sécurité (P.L.S.). En cas de traumatisme, le risque de lésions
associées, en particulier du rachis cervical, impose de prendre des précautions particulières pour
éviter leur aggravation au moment du bilan de la victime (bascule de la tête), et des gestes effectués
lors de sa mise en condition (retrait du casque, P.L.S.).
Le coma est un signe de gravité de l'atteinte nerveuse. Il justifie donc l'appel sans retard des moyens
médicalisés. En attendant, chaque fois que c'est possible, on pourra commencer à lutter contre la
cause ou la conséquence de la détresse :
- libération des voies aériennes ;
- oxygénation systématique, à fort débit ;
- refroidissement en cas de coup de chaleur ;
- protection thermique dans les autres cas.
4.4. A savoir
- Le coma peut être simulé, volontairement ou non, en cas de problèmes psychologiques ou
psychiatriques mais on arrive le plus souvent à suspecter la simulation :
• du fait des circonstances (différent familial, antécédents) ;
• par certains détails discordants: réflexe d'évitement (lorsqu'on lâche la main de la
victime au dessus de la tête, elle ne retombe jamais sur le visage !), conservation du
tonus musculaire (le bras ne retombe pas brutalement).
- L'oxygénation à fort débit se révèle souvent suffisante pour réveiller un toxicomane en
overdose.
- L'action des secours médicalisés est nécessaire chaque fois qu'une victime ne reprend pas
rapidement connaissance. Dans certains cas, le réveil peut être obtenu par l'utilisation d'un
traitement adéquat: injection de glucose chez un diabétique en coma hypoglycémique,
administration d'une antidote lors de certaines intoxications.


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