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Abrégé de secourisme – Dr Thomas Hervé

K. Les immobilisations provisoires

1. GENERALITES
L'immobilisation provisoire est un geste de mise en condition d'une victime destiné à éviter ou limiter
les mouvements de tout ou partie du corps. Elle peut être indiquée en cas de lésion évidente ou
suspectée :
- de la charpente osseuse (fracture, luxation, entorse) ;
- des parties molles: plaie d'un muscle (déchirure), d'un tendon (rupture), délabrement
important.
Son but est d’éviter une aggravation lésionnelle en supprimant toute possibilité de mouvement
susceptible d’entraîner une complication viscérale: déplacement osseux venant léser un muscle, un
vaisseau sanguin, un nerf, un organe sous-jacent. Il contribue aussi à diminuer ou supprimer la
composante douloureuse de tout traumatisme; cet effet améliore le confort du blessé mais a
également une action favorable sur le stress, générateur de complications.
2. PRINCIPES GENERAUX
2.1. Eviter le déplacement de la victime
Sauf en cas de danger imminent qui justifie un dégagement d'urgence, il faut s'occuper de la victime
sur place. On doit éviter les mouvements spontanés dangereux de la victime et, selon le cas,
maintenir ou caler provisoirement la région atteinte soit avec les mains-soit à l'aide d'un vêtement ou
d'un billot de tissu improvisé.
2.2. Réaligner éventuellement le membre
Lorsque le membre fracturé présente une déformation importante liée à un déplacement de la
fracture, il peut s'avérer impossible de mettre en place le matériel d'immobilisation. Il faut alors
remettre le membre dans l'axe. Cette manœuvre, délicate mais indispensable, ne doit s'effectuer
qu'après avis du médecin coordinateur qui décidera de la médicalisation éventuelle de l'opération.
Le réalignement est réalisé en maintenant L’articulation sus-jacente et en exerçant une traction
progressive mais ferme sur le segment de membre sous-jacent. Au cours de cette traction, sous
surveillance permanente de la réaction de la victime, le membre est prudemment ramené dans sa
position d'origine. On ne doit relâcher la traction qu'après la mise en place du matériel
d'immobilisation.
Il convient d'apprécier la modification de la circulation et de l'innervation locales (pouls, coloration,
température, sensibilité, motricité), avant et après le réalignement.


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