This page contains a Flash digital edition of a book.
Abrégé de secourisme – Dr Thomas Hervé

1.2. Bilan
- antécédents du malade (épilepsie, diabète, alcoolisme), traitement habituel ;
- évolution de la (ou des) crise(s) ;
- événement déclenchant (arrêt traitement, intoxication, fièvre, traumatisme) ;
- bilan vital, état des pupilles ;
- autres signes présentés (température, lésions associées).
1.3. Conduite à tenir
Chez l’épileptique connu, il faut savoir respecter la crise mais éviter les complications secondaires :
- amortir la chute ;
- éloigner les objets sur lesquels la victime peut se blesser au moment de la crise ;
- mettre en P.L.S. à l’arrêt des convulsions en attendant la reprise de conscience.
La crise simple ne justifie l'hospitalisation que lorsque la maladie n'est pas connue (première crise)
ou que le traitement ne parait plus efficace (récidives trop fréquentes). Si le malade n'est pas évacué,
le médecin traitant doit être si possible alerté.
Lorsque les convulsions sont secondaires à une autre cause, il faut rapidement agir sur celle-ci :
- refroidir un enfant qui aune forte température en le baignant suffisamment longtemps dans
un bain dont la température est inférieure de 2°C inférieurs à la celle de l’enfant ;
- libérer les voies aériennes en cas de détresse respiratoire et oxygéner la victime à fort débit.
Dans les autres cas, une médicalisation de l’intervention est nécessaire. L'hospitalisation pour bilan
est habituellement conseillée.
1.4. A savoir
Il ne faut pas confondre épilepsie (convulsions), tétanie (contraction) et tremblement musculaire
L’état de mal convulsif peut tuer ou être à l’origine de séquelles neurologiques graves.
2. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRALE
2.1 Le trouble
L'accident vasculaire cérébral (A.V.C.) correspond à un trouble brutal de la circulation intracrânienne.
Chez les personnes âgées, la circulation cérébrale est souvent de mauvaise qualité (insuffisance
vasculaire cérébrale) et un vaisseau sanguin peut se boucher, privant d'oxygène une partie de
l'encéphale: les médecins utilisent le terme d'A.V.C. ischémique (ischémie = manque d'oxygène).
Mais les personnes jeunes ne sont pas à l'abri d'un accident vasculaire cérébral; il s'agit alors plus
fréquemment d'une hémorragie liée à un vaisseau sanguin anormal (A.V.C. hémorragique).

Il se révèle par un déficit neurologique brusque :
- paralysie ou diminution de la force d'un côté du corps (hémiplégie), d'un côté du visage
(paralysie faciale) troubles de la parole, déficit des organes des sens (vue, ouïe) ;
- troubles de la conscience ;


09/09/2002 Page 20/79

Page 1  |  Page 2  |  Page 3  |  Page 4  |  Page 5  |  Page 6  |  Page 7  |  Page 8  |  Page 9  |  Page 10  |  Page 11  |  Page 12  |  Page 13  |  Page 14  |  Page 15  |  Page 16  |  Page 17  |  Page 18  |  Page 19  |  Page 20  |  Page 21  |  Page 22  |  Page 23  |  Page 24  |  Page 25  |  Page 26  |  Page 27  |  Page 28  |  Page 29  |  Page 30  |  Page 31  |  Page 32  |  Page 33  |  Page 34  |  Page 35  |  Page 36  |  Page 37  |  Page 38  |  Page 39  |  Page 40  |  Page 41  |  Page 42  |  Page 43  |  Page 44  |  Page 45  |  Page 46  |  Page 47  |  Page 48  |  Page 49  |  Page 50  |  Page 51  |  Page 52  |  Page 53  |  Page 54  |  Page 55  |  Page 56  |  Page 57  |  Page 58  |  Page 59  |  Page 60  |  Page 61  |  Page 62  |  Page 63  |  Page 64  |  Page 65  |  Page 66  |  Page 67  |  Page 68  |  Page 69  |  Page 70  |  Page 71  |  Page 72  |  Page 73  |  Page 74  |  Page 75  |  Page 76  |  Page 77  |  Page 78  |  Page 79
Produced with Yudu - www.yudu.com