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Abrégé de secourisme – Dr Thomas Hervé

- signes présentés (bilan vital) et évolution ;
- traitement habituel, antécédents.
3.3. Conduite à tenir
Le malaise est en général sans gravité: il suffit de l'allonger à plat (ce qui favorise la circulation
cérébrale) pour que la personne revienne à elle et récupère peu à peu. Il est toujours possible
d'oxygéner la victime, de lui donner à boire une boisson sucrée (dès qu'elle est éveillée).
Si on a un doute sur l'origine du malaise, il faut demander un avis médical.
3.4. A savoir
D'autres causes de perte de connaissances brève existent, moins banals :
- anomalie de la circulation intracérébrale (insuffisance vasculaire cérébrale, A.V.C.) ;
- perte de connaissance initiale lors d'un traumatisme crânien ;
- troubles du rythme cardiaque (syncope).
4. PERTE DE CONNAISSANCE PROLONGEE
4.1. Le trouble
Une inconscience de longue durée (au delà de quelques minutes) porte le nom de coma. Il en existe
de nombreuses causes :
- un traumatisme crânien, qui peut être d'emblée responsable d'une perte de connaissance
prolongée, ou qui se complique d'un coma secondaire ;
- une hypoglycémie, qui est la diminution du sucre transporté dans le sang, seule nourriture
des cellules nerveuses ; ce trouble s'accompagne souvent d'une pâleur et de sueurs ;
- une dette en oxygène (détresse ventilatoire, circulatoire, accident vasculaire cérébral) ;
- une intoxication (par action directe du toxique sur les centres nerveux ou par l'intermédiaire
d'une détresse respiratoire) ;
- une température corporelle anormalement élevée (hyperthermie) ou basse (hypothermie) ;
- une infection grave comme la méningite.

En fonction de l'origine du trouble, le coma peut être plus ou moins profond, plus ou moins grave. Il
peut être isolé, sans atteinte importante des autres grandes fonctions vitales, ou s'associer à des
perturbations plus ou moins graves de celles-ci.
Pour connaître la profondeur de la perte de conscience, on peut tester la réactivité à la douleur en
pinçant la face interne d'un bras :
- si la victime montre des signes d'éveil en écartant la main qui lui fait mal, en se dérobant à la
douleur , c'est que la perte de connaissance est superficielle ;
- si elle réagit plus faiblement en bougeant de façon moins adaptée, en faisant une grimace ou
en émettant un simple grognement, le coma est plus profond mais reste réactif ;
- en l'absence de toute manifestation liée à la douleur, le coma est dit aréactif.
Le coma le plus profond est a priori le plus dangereux: l'absence de réaction à la douleur
accompagne en général la perte des réflexes de protection: le risque d'encombrement des voies


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